Notre Église d’aujourd’hui a besoin de gens qui savent recevoir l’appel dans une conscience libérée et donc vraie, et qui inscrivent dans les tâches quotidiennes la seule Parole capable de tenir ses promesses
La foi n’est pas une affaire individuelle. C’est en Église que l’on croit. Vécue de façon individualiste, la foi s’étiole. Les premiers disciples se sont retrouvés ensemble pour se conforter les uns les autres dans leur foi naissante.
À cause de la résurrection du Christ, nous savons que, dès maintenant, nos lassitudes, nos blessures, nos pleurs, nos maladies, nos échecs peuvent devenir des chemins qui orientent vers la vie, même quand tout semble contredire la vie.
Dimanche des Rameaux et de la Passion.
Il a fallu ce passage à travers la souffrance, l’angoisse et la mort pour que soit adéquatement manifesté l’amour dont nous sommes aimés et que soit mis sous nos yeux l’exemple du plus grand amour : celui qui se donne entièrement et sans retour.
L’«heure» de Jésus n’est pas une fatalité mais l’aboutissement d’une longue aventure. Elle se situe dans la logique de toute son existence mise au service de son Père et au service de l’humanité.
Lorsque nous commencerons à détester ce que nous avons fait, l’accusation du mal que nous avons commis sera le commencement de nos bonnes oeuvres. En confessant nos fautes, nous faisons la vérité et nous venons à la lumière.
Que chaque chrétien soit dévoré par le zèle de la maison de Dieu, de cette maison dont il est l’un des membres. Car aucune maison n’est plus véritablement notre maison que celle où nous obtenons le salut éternel.
La transfiguration est comme un avant-goût de ce qui adviendra au Christ, qui se donnera jusque dans la mort. Cette mort ne sera pas inutile. Elle ne sera pas un échec. Elle le conduire, au contraire, dans la gloire.
Le temps du carême est un temps favorable, un temps précieux durant lequel Dieu
nous invite, avec une particulière insistance, à nous rapprocher de lui et à
approfondir les liens d’amitié qui nous attachent à lui.