Plus qu’un texte à méditer, les Béatitudes sont un projet confié à l’Église qui, de siècle en siècle, doit examiner comment vaincre la pauvreté, semer le bonheur, redonner leur dignité à ceux qui l’ont perdue ou en ont été dépossédés.
Le Christ n’a pas voulu annoncer seul son Évangile. Il a voulu se faire aider. Il a donc appelé des hommes et des femmes à devenir ses disciples et à agir avec lui en son nom. Sans disciples, l’Évangile ne se diffuse pas.
À nous qui attendons toujours une venue de Dieu à grand spectacle, avec bruit de tonnerre, son de trompette et ouragan, l’Évangile nous rappelle que Dieu préfère les chemins cachés et silencieux.
Cette parole d’espérance que Jésus a autrefois fait retentir dans la synagogue de Nazareth, il nous appartient de la faire retentir à notre tour dans le monde, avec toute la force et toute la conviction qui conviennent.
Le récit des noces de Cana nous parle de ce que Dieu veut faire de son église, de chacun de nous et de l’humanité entière. Il veut célébrer avec nous les épousailles qui nous introduiront dans le monde de Dieu, où l’allégresse se renouvelle sans fin.
Jésus n’est pas un personnage que l’on découvre aisément. Il faut le chercher, et parfois longuement, avant de le découvrir. Il est aussi déconcertant, se donnant à voir dans la faiblesse et la pauvreté.
Noël ne peut être réellement présent pour nous que si savons faire nôtre l’immense valeur des petits commencements. C’est l’humilité et la pauvreté de la crèche que nous devons actualiser dans notre histoire contemporaine.
Par sa fidélité, Marie continue à enfanter Jésus dans le monde; elle est la mère du corps de Jésus et donc aussi de son corps mystique que nous sommes.
Le lien étroit entre Dieu et les frères est le point culminant de l’Incarnation. Dieu se faisant homme nous autorise désormais à ne chercher son visage de Dieu que dans le visage de nos frères.
Au cœur du jour une parole
Vous êtes le temple de Dieu, la maison qu'Il construit.