L’image des noces évoque le Royaume promis et le bonheur auquel Dieu nous convie : un bonheur que rien ni personne ne peut tenir. Les noces, c’est la joie de vivre dans l’intimité du Père, du Fils et de l’Esprit à jamais.
Il est difficile d’être toujours parfaitement cohérent. Il est rare qu’il n’y ait pas quelque distance entre ce que nous affirmons vouloir être et vouloir faire, et ce que nous sommes et accomplissons dans les faits.
Si nous voulons reconnaître notre véritable source, notre véritable Père, nous devons reconnaître tous les frères qui sont nés du même amour. Nous ne pouvons honorer notre Père qu’en vivant fraternellement avec tous ses enfants.
L’Évangile ne nous donne aucun programme, aucune technique particulière. Par contre, il nous donne une mission : révéler le visage de Dieu pour notre temps. Ce visage est toujours le même, celui de l’amour.
L’Église est un rassemblement voulu par Dieu. Nous ne sommes pas maîtres des invitations qu’il lance. Nous devons savoir que tous, absolument tous, sont invités. Le grand brassage est la loi de l’Église.
Si Dieu nous donne beaucoup, s’il remet entre nos mains les biens de son Royaume, c’est pour qu’après avoir travaillé à sa vigne nous lui remettions le fruit de notre travail.
Nos refus, nos bêtises, nos erreurs sont regrettables, mais ils ne sont pas nécessairement le dernier mot de nos relations avec Dieu. La possibilité d’un changement d’attitude et d’un retour à lui existe toujours. Personne n’est à jamais rejeté.
Remettons notre vie entre les mains du Christ, très humblement. Il a empêché Pierre de couler à pic. Il nous soutiendra nous aussi, quels que soient les orages que nous aurons à affronter.
Seigneur Jésus, le pain que tu nous donnes, c’est le pain de l’amour, le pain de la pâque, le pain de la réconciliation et de la paix, le pain de l’espérance.
Ce pain-là met en communion avec toi, avec ton Père, et il nous donne l’Esprit Saint. Pour ce pain-là, qui est pain d’amour et d’espérance, Seigneur, nous te remercions et nous te rendons gloire.
Jean-Yves Garneau
Vous êtes le temple de Dieu, la maison qu'Il construit.
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