C’est ainsi que Jésus accomplit parfaitement toue justice. Alors le ciel qui demeurait clos s’ouvre enfin. La voix du Père se fait entendre, l’humanité désormais est conviée, comme Jean, à suivre Jésus en lâchant tout : « Celui-ci est mon fils bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour. » L’humanité est conviée à lâcher toute image de Dieu, toute prise sur Lui, pour découvrir un amour plus fort que tout ce qu’on pouvait imaginer pour nous y laisser plonger. Nous découvrons alors que Dieu nous a faits à son image, à la suite de Jésus, nous reconnaissons qu’il a mis en nous tout son amour.
Seigneur, en toute humilité, je suis venu les mains vides, car «je» suis ton cadeau. J’ai choisi de m’offrir à toi en te donnant qui je suis : avec mes failles et mes fragilités, mes dons et mes espérances.
Comme Joseph a su conduire la croissance et la formation de Jésus, de même il peut, si nous le voulons, le faire grandir en nous. Il peut nous faire grandir dans notre nouvelle identité baptismale de fils et de fille de Dieu.
Comme Jean-Baptiste, nous avons nous aussi nos heures de doute et, comme lui, il nous arrive de ne pas chercher suffisamment le Christ là où il se manifeste le plus et se laisse le plus aisément trouver.
Pour rencontrer le Sauveur, il faut, de notre part, une démarche libre et personnelle. Ce mouvement comporte la conviction que, par nous-mêmes, nous sommes totalement éloignés de lui.
Chaque membre de l’Église et tous ensemble, nous sommes le corps du Christ Sauveur, venu de la nuit des temps de la foi et porteur déjà de l’espérance ultime que nous donne le Ressuscité.
Le royaume de Dieu est dans les cœurs. Nul ne peut y entrer que par la voie intérieure. Dieu n’a jamais voulu écraser l’homme sous sa puissance.
Il a voulu le conquérir par son humilité.
Dieu nous accompagne. Son Esprit nous habite. Le Christ est notre compagnon de route. Avec eux, tenir jusqu’au bout, malgré vents et marées, est possible.
La preuve que nous croyons en la résurrection, c’est que nous sommes rendus capables d’élargir notre amour bien au-delà du cercle de nos intérêts, au point d’aimer ceux qui nous font du mal et de pardonner à nos ennemis.
Le chrétien est un pécheur convaincu que Dieu le sauve. Il se sent sauvé à travers une vitalisation de tout son être, une résurrection. Toute sa vie est transformée par la puissance de vie qui animait Jésus, par l’Esprit Saint.
Au cœur du jour une parole
Vous êtes le temple de Dieu, la maison qu'Il construit.
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