Notre Église d’aujourd’hui a besoin de gens qui savent recevoir l’appel dans une conscience libérée et donc vraie, et qui inscrivent dans les tâches quotidiennes la seule Parole capable de tenir ses promesses.
Cette parole d’espérance que Jésus a autrefois fait retentir dans la synagogue de Nazareth, il nous appartient de la faire retentir à notre tour dans le monde, avec toute la force et toute la conviction qui conviennent.
Le récit des noces de Cana nous parle de ce que Dieu veut faire de son église, de chacun de nous et de l’humanité entière. Il veut célébrer avec nous les épousailles qui nous introduiront dans le monde de Dieu, où l’allégresse se renouvelle sans fin.
Le baptême est une dignité, puisqu’il nous fait passer du côté de Dieu, nous rend membres de sa famille, nous donne l’esprit qui sauve et nous rend frères et soeurs du Christ. Il est aussi une responsabilité. Il appelle à vivre comme des enfants de Dieu.
Jésus n’est pas un personnage que l’on découvre aisément. Il faut le chercher, et parfois longuement, avant de le découvrir. Il est aussi déconcertant, se donnant à voir dans la faiblesse et la pauvreté.
L’Évangile appelle au dépassement. Qui, parmi nous, prétendra qu’il a suffisamment lutté contre le mal? Qui prétendra qu’il n’a plus aucun combat à entreprendre ou à poursuivre pour devenir parfait disciple du Christ?
Nature humaine! Elle ne change pas. Elle penche du côté de la grandeur, de la suprématie. Il y a en elle un instinct qui la pousse à être en haut, au-dessus de tout, plutôt qu’en bas, au service de tous.
Quand nous affirmons que Jésus est Fils de Dieu, sauveur, libérateur, lumière du monde…que signifient exactement ces mots pour nous? Peut-être sommes-nous prompts à proclamer ces termes sans saisir vraiment leur contenu.
Le drame de nos richesses de la terre, c’est bien de colmater toutes les brèches de notre désir, d’engluer ce désir à des niveaux superficiels, d’éteindre en nous tout autre désir de profondeur, tout désir de Dieu.
Dimanche des Rameaux et de la Passion.
Il a fallu ce passage à travers la souffrance, l’angoisse et la mort pour que soit adéquatement manifesté l’amour dont nous sommes aimés et que soit mis sous nos yeux l’exemple du plus grand amour : celui qui se donne entièrement et sans retour.
Au cœur du jour une parole
Vous êtes le temple de Dieu, la maison qu'Il construit.
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